Stéphanie Desvignes – témoignage
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Stéphanie Desvignes a intégré l’ADAPA en janvier 2023. Après quelques mois sur le terrain, elle nous livre aujourd’hui son témoignage !
Comment et pourquoi avoir rejoint notre Association ?
« Je me suis rapprochée de l’ADAPA en début d’année 2023. Ayant toujours été au plus proche des gens dans mon précédent métier (police secours), je désirais poursuivre des études dans le cadre d’une reconversion. Je me suis orientée vers un diplôme professionnel de sophrologue sur Lyon en 2 ans et demi et voulais, pendant et après cette période, travailler à temps partiel auprès des personnes en demande.
L’ADAPA correspond à mes besoins de contact humain, de service, de partage et de polyvalence dans les missions diverses que nous exerçons. »
Quelle est votre vision du métier ?
« Loin d’être simple et anodin, c’est une responsabilité que de venir au domicile des bénéficiaires, de se voir donner leur confiance et d’entendre régulièrement des « merci ». Il y a des sourires, de la reconnaissance ou de la satisfaction, de part et d’autre !
Même si certaines journées sont loin d’être roses, il y a toujours ce besoin essentiel exprimé par les gens.
Le métier peut être fatiguant physiquement ou parfois stressant, mais il est compensé par le sentiment d’importance des missions réalisées au regard des maladies ou handicaps des personnes. »
Que pensez-vous des stéréotypes ?
« Malheureusement trop peu reconnu, le secteur de l’aide à domicile souffre d’une image de travailleurs peu compétents en perpétuel turn-over ou pas assez personnalisé pour chacun.
Il n’en est rien car il faut de solides compétences et savoir-faire à mettre en œuvre sur un temps donné et un savoir-être à appliquer auprès de publics très différents et dans des contextes familiaux parfois compliqués. Des connaissances en gestes techniques et sur les pathologies sont indispensables à un exercice professionnel et bientraitant.
Bien loin du stéréotype de l’aide-ménagère, l’auxiliaire de vie est d’abord dans la rencontre avec l’autre, en demande d’échange, d’aide à la toilette ou aux actes de la vie courante comme le repas, les courses, ou encore un moment d’activité comme des jeux de société, la lecture ou bien des sorties. »
Quels sont vos projets pour la suite ?
« Pour ma part, je passe le diplôme d’auxiliaire de vie aux familles et je souhaite que le grand public sache combien cela ne s’improvise pas et que nous aimons avant tout les personnes et ce que nous pouvons leur apporter.
Je continuerai d’exercer avec l’ADAPA encore un moment et cette expérience sera un plus dans mon futur professionnel. »
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